On fait quoi pour l’Ukraine : petit édito égocentrique

 

Sur cette vue de mon balcon (à 800m environ), vous voyez deux cheminées éteintes d’une centrale à charbon qui ont fait la gloire de la reconstruction industrielle du Havre après la seconde guerre mondiale (déjà des bombardements absurdes).
Pour le bonheur de mes allergies – et la propreté de mes baies vitrées – ET l’avenir de la planète, la centrale a fermé en mars 2021. Merci Edouard Philippe.
Toujours sur cette photo, les plus connaisseurs reconnaitront les terminaux portuaires du Havre Port 2000. Encore une grande fierté ! Sous mes fenêtres circulent plus de 80% du commerce extérieur de la France. Impressionnant non ? La gloire du commerce international dont j’avoue être le premier bénéficiaire. [Je suis accroc au e-commerce]

Alors, en période de crise énergétique et d’instabilité géopolitique, je fais quoi ?

Je regarde par ma fenêtre ? J’espère que la centrale redémarre pour compenser le gaz russe ; quand je lis que le charbon c’est 1% de l’électricité en France, ou je me demande comment je fais pour économiser à mon échelle 1% d’énergie par un changement de mode de vie (je marche, je fais du vélo) ?
Comment je peux aider ou agir ? Je n’ai pas la réponse.

Je lis, selon les estimations et les think-thank qu’une journée de confinement a coûté entre 10 à 150 milliards d’euros/ mois. C’est énorme entre 300 millions et 5 milliards par jour ! L’amplitude de la fourchette n’est-elle pas une marge de réflexion ?
En même temps, je me dis que si on se confine une journée par mois on peut financer la crise ? Une journée de confinement pour l’Ukraine ?

C’est juste une réflexion que je me permets de vous partager.

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